Vous songez à devenir artiste interprète et vous devez comprendre comment adhérer à l’Adami et surtout son fonctionnement. Je vais vous parler de cette société de services aux artistes interprètes. Pour commencer, sachez que l’Adami est l’organisme qui s’occupe des droits, des aides financières de vos projets, qui défend vos intérêts et qui va vous accompagner tout au long de votre carrière.

Personnellement, je connais plusieurs personnes qui y sont affiliées et sont très satisfaites des différents services proposés et gérés par l’Adami.

Quelle est la mission de l’Adami en France ?

L’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes) est une société civile qui a pour mission de gérer les droits des artistes-interprètes en France.

Plus précisément, l’Adami a pour objectif de défendre et de promouvoir les intérêts économiques, sociaux et moraux des artistes-interprètes. Pour ce faire, elle perçoit et répartit les droits d’auteur et les rémunérations pour copie privée, mais également les rémunérations issues de l’exploitation de l’image des artistes-interprètes.

L’Adami apporte également un soutien financier aux artistes-interprètes en leur accordant des aides pour la création et la diffusion de leurs œuvres, ainsi que pour leur formation professionnelle.

En somme, la mission de l’Adami est de protéger les intérêts des artistes-interprètes, de les aider à vivre de leur métier et de contribuer à la diversité culturelle en France.

Pourquoi s’inscrire ?

Si vous êtes un artiste interprète, je vous conseille vivement d’adhérer à l’Adami. En effet, cet organisme officiel est là pour gérer vos rémunérations secondaires concernant l’exploitation de votre travail enregistré.

L’Adami finance également la création, la production et la diffusion de spectacles, enregistrements, formations diverses et autres projets que ce soit dans tous les genres artistiques et tous les domaines. J’ai aussi constaté que l’Adami soutient très bien les nouveaux talents et les accompagne parfaitement dans leur carrière.

Cet organisme défend leurs droits en France, mais également dans le monde entier. Ainsi, une fois qu’un artiste interprète a signé avec un producteur, l’Adami veille aux droits à rémunération équitable, aux droits à rémunération pour copie privée audiovisuelle ou sonore, aux droits à rémunérations issues de l’exploitation secondaire et aux droits dégagés par l’exploitation internationale.

 

C’est le même principe que les droits voisins que touche un label de musique ou producteur de musique. Sachez que chaque année plus de 17 millions d’euros sont distribués pour financer plus de 1 300 projets dans tous les genres et projets artistiques. L’Adami contribue largement à ces projets en y apportant son soutien financier en complément de budget.

Qui peut s’inscrire ?

J’ai étudié pour vous les possibilités de vous inscrire à l’Adami et j’ai pu ainsi constater qu’il existe une longue liste d’artistes interprètes pouvant s’inscrire à cet organisme officiel. Vous pourrez donc vous inscrire si vous êtes :

Comédien ou artiste lyrique imitateur ou marionnettiste mime ou artiste de cirque diseur ou conteur musicien ou chanteur artiste lyrique ou chef d’orchestre chef de chœur ou DJ danseur soliste ou encore cascadeur

Documents à fournir pour adhérer à l’Adami

Si vous désirez adhérer à l’Adami, vous l’aurez compris, vous devez être obligatoirement artiste interprète. Votre demande d’admission peut se faire directement en ligne sur le site de l’Adami.

Si vous avez participé à une série TV, un sketch ou un spectacle diffusé à la TV, si vous avez contribué à une émission de cirque ou de musique ou avez tourné dans un film et que vous pouvez en justifier, alors, connectez-vous sur le site et créez votre espace personnel en complétant votre demande d’admission si vous êtes artiste interprète.

Si vous êtes musicien ou assimilé, vous allez devoir fournir une pièce d’identité recto verso ou un passeport en cours de validité, votre expérience personnelle et discographie si elle existe, un CD, un contrat d’enregistrement relatif à ce CD, ou des bulletins de salaire ou encore un bon d’autorisation de pressage SDRM et son contrat de distribution.

Si vous vendez un support numérique sur Internet, il faut une capture d’écran de ce support vendu sur les différentes plateformes et un relevé des royalties et contrat d’enregistrement, licence, et distribution numérique. Si vous êtes comédiens, il faut fournir une pièce d’identité en cours de validité, un CV détaillé, les contrats d’engagement et les bulletins de salaire (maximum 2).

Coûts d’inscription

Pour votre admission, les frais sont de 15 euros dont 1,52 € va à la souscription d’une part sociale de l’Adami. Vous allez pouvoir régler en ligne par carte bancaire sur une page sécurisée assurée par la banque française LCL.

Si votre demande d’admission est refusée, vous serez intégralement remboursé sur votre compte bancaire ou par chèque.

Pour vous inscrire, cliquez-ici.

Quels types de droits l’ADAMI gère pour les artistes interprètes ?

L’ADAMI (Société pour l’Administration du Droit des Artistes et Musiciens Interprètes) gère principalement les droits des artistes interprètes dans le domaine de la musique et du spectacle. Les types de droits qu’elle gère pour les artistes interprètes comprennent :

  1. Droits voisins : L’ADAMI gère les droits voisins des artistes interprètes. Les droits voisins sont des droits accordés aux artistes interprètes pour leur interprétation ou exécution d’une œuvre. Cela inclut la diffusion publique de leurs performances, que ce soit à la radio, à la télévision, dans des concerts, des clubs, des bars, des festivals, etc. L’ADAMI collecte des redevances pour ces utilisations et les redistribue aux artistes interprètes.
  2. Droits de reproduction : L’ADAMI peut également gérer les droits de reproduction pour les artistes interprètes, qui sont liés à la reproduction de leurs performances sous forme d’enregistrements, de CD, de vinyles, de cassettes, de DVD, etc. Ils perçoivent des redevances lorsque leurs performances sont reproduites de cette manière.
  3. Droits d’exploitation en ligne : Avec la montée en puissance des plateformes de streaming musical et des services en ligne, l’ADAMI peut également gérer les droits liés à la diffusion en streaming de performances d’artistes interprètes. Cela inclut la musique diffusée sur des plateformes comme Spotify, Apple Music, YouTube, etc.
  4. Utilisation dans des médias audiovisuels : L’ADAMI peut également gérer les droits des artistes interprètes pour l’utilisation de leurs performances dans des films, des publicités, des émissions de télévision, des jeux vidéo, etc.

En résumé, l’ADAMI joue un rôle crucial en permettant aux artistes interprètes de percevoir des redevances pour l’utilisation de leurs performances, que ce soit à la radio, à la télévision, sur scène, en ligne, ou dans des médias audiovisuels, garantissant ainsi qu’ils soient justement rémunérés pour leur travail.