Pouvez-vous nous parler du début de votre carrière, une anecdote, un déclic qui vous a poussé à vous lancer Gla Lys ?

Le véritable déclic est arrivé alors que ma vie professionnelle était à son apogée. Je travaillais dans la finance, dans un environnement exigeant et prestigieux, mais je sentais qu’il me manquait quelque chose. Un jour, dans le métro à Londres, j’ai relu les paroles que j’avais écrites des années auparavant. L’émotion que j’ai ressentie a été si forte que j’ai compris, presque instantanément, que je m’éloignais de ma vraie nature. C’est ce jour-là que j’ai décidé de revenir à ma passion : la musique. D’ailleurs, l’une des premières chansons que j’ai finalisée professionnellement, Ta Muse, avait été écrite dix ans plus tôt. Comme si elle m’attendait.

Comment se passent vos répétitions et enregistrements ?

Je travaille principalement entre Bruxelles, Paris et les États-Unis. Les sessions studio durent plusieurs heures : je peux passer une après‑midi entière à affiner une harmonie ou une ligne de voix. Je suis entourée d’une petite équipe composée d’un producteur, d’un ingénieur du son et parfois d’un auteur-compositeur. C’est un travail très collaboratif. Pour les répétitions live, je travaille avec mes musiciens afin d’ajuster les arrangements et l’énergie du show.

Faites-vous du live ? Comment cela se passe-t-il ? Avez-vous un agent ou contrat de tourneur/booking ?

Oui, je fais du live et j’adore ça. La scène est un endroit où tout devient réel, où l’énergie circule intensément avec le public. Pour l’instant, je n’ai pas encore signé avec un tourneur, mais des discussions sont en cours. Je préfère avancer étape par étape et m’entourer des bonnes personnes au bon moment.

Quelle est votre prochaine actualité ?

Je prépare actuellement un nouveau single, plus intime et émotionnel. Je travaille aussi sur un visuel très soigné pour accompagner sa sortie. En parallèle, des annonces concernant mes prochaines dates de concerts arriveront bientôt. C’est une période très excitante pour moi.

Avez-vous un label ? Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune talent pour en trouver un ?

Je travaille de manière indépendante pour l’instant, ce qui me permet d’avoir une liberté artistique totale. Pour un jeune talent, je conseille de construire une identité forte, d’avoir un catalogue solide avec plusieurs titres finalisés et de développer une présence digitale cohérente. Le bon label est celui qui comprend l’artiste, pas seulement ses chiffres.

Quels moyens et outils conseillez-vous aux talents pour se faire connaître sur Internet ?

Aujourd’hui, Internet offre une liberté immense. Je conseille TikTok et Instagram pour montrer des extraits, des covers et des coulisses, YouTube pour des versions live ou clips et Spotify for Artists pour analyser son audience. L’important est d’être régulier et authentique : le public recherche de la sincérité.

Que pensez-vous des artistes qui faussent leurs stats en achetant des vues ou du streaming ?

C’est une pratique qui peut créer une illusion de succès mais qui ne mène à rien de durable. Les chiffres artificiels ne construisent pas une vraie communauté et ne reflètent pas la réalité. La musique, c’est une relation avec un public, et cette relation doit être authentique.

Devenir célèbre, un objectif ou un aboutissement selon vous ?

Pour moi, la célébrité n’est pas un objectif. Mon but est de créer une musique honnête, d’émouvoir, de toucher mon public. Si la célébrité vient comme conséquence de ce travail, alors oui, ce sera un aboutissement, mais ce n’est pas une fin en soi. L’essentiel est d’être fidèle à soi-même.