Morisse, pouvez-vous nous parler du début de votre carrière, une anecdote, un déclic qui vous a poussé à vous lancer ?

Comme bien des artistes, mes débuts résultent de méandres chanceux. De manière assez courante, s’assumer entant qu’Artiste est une forme de résilience, et mon parcourt créatif ne fait pas exception à cette règle.

Bien qu’ayant depuis toujours évolué au sein d’un univers artistique déployé, il m’aura fallu gouter aux épreuves d’un parcourt complex pour que s’impose d’elle même l’éclosion d’un début de carrière musicale.

Une santé appesantie, un écueil affectif, un contexte hors zone de confort et la chance de rencontres déterminantes ont drastiquement changé ma trajectoire professionnelle, il y a de cela 4 ans. Je cuvais, à l’époque, une mauvaise passe auprès d’un groupe d’amis musiciens professionnels de Montréal.

L’un d’entre eux, Benoit Clément, a alors insisté pour que je sèche mes larmes en studio, et finalement co-réalisé dans l’année 20 titres que je sortais timidement de dernière les fagots. C’était une grande première pour la discrète illustratrice que j’étais à l’époque.

Envisager un parcourt musicale n’étais pas prévu, et oser se faire entendre relevait du défit. C’était un déclic, ou, tout du moins, un reclic… Une reconnection, une prise de parole.

Comment se passent vos répétitions et enregistrements ? (Lieu, durée, travail en équipe)

Répétitions et enregistrements sont pour moi l’espace privilégié d’émulations et partages inspirants. Le plaisir du travail d’équipe est à la source de la raison pour laquelle j’ai entamé le projet artistique dont je suis fière de vous parler aujourd’hui. L’aventure musicale ayant germé à Montréal, indépendamment de ma nationalité Française, l’ensemble de mon travail en studio a jusqu’ici pris racine au Québec.

Tous les enregistrements ont été effectuées entre le Studio Mixart de Montréal et le Dogger Pond Music Inc. de Drummondville, où j’ai eux la chance de précieuses collaborations. Les répétitions, en revanche, se déroulent en France, entre Nice et Paris, et je ne vous cache pas mon impatience de présenter très prochainement la version Live du projet musical & visuel qu’est MOrisse.

Faites-vous du live ? Comment cela se passe-t-il ? Avez-vous un agent ou contrat de tourneur/booking

J’avoue sortir tout fraichement de l’oeuf sur ce point. Mon experience de la scène est assez neuve pour l’instant, et ce resume jusqu’ici en quelques prestation public dont les échos sont néanmoins encourageants.

Dompter ma nature effacée de peintre troglodyte n’a pas été chose simple, mais j’y viens. Je n’ai ni agent, ni contrat de booking à l’heure actuelle… Cela ne saurait tarder!

Quelle est votre prochaine actualité ? Des choses à venir ?

Je mijote ces temps ci un spectacle son & images qui entamera son rodage d’ici peu, tout en poursuivant la composition et l’écriture.

Parallèlement, titres et videos verront régulièrement le jour sur les plateformes et réseaux. Je prépare également un vernissage en catimini, mais je vous déconseille vivement de me torturer pour dégoter cette information qui relève du secret défense à ne surtout pas répandre sur le net.

Avec Internet, les talents ont aujourd’hui une grande liberté pour faire découvrir leurs oeuvres au public, quels sont les moyens / outils que vous conseillez ?

Jean Paul Sartre affirmait que « Tous les moyens sont bons lorsqu’ils sont efficaces ».
J’ajouterais humblement que la sincérité, qui transcende la qualité des contenus, prime bien souvent sur l’outil. En ces terme, je rejoins ironiquement les propos de Monsieur Musset: « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ai l’ivresse »!

Le téléchargement illégal, quel est votre avis sur le sujet ?

… Oh que c’est vilain!!!