Vous êtes prêt. Après avoir rêvé d’une carrière de musicien, vous êtes passé à l’action. Il n’est déjà pas simple de trouver son instrument de musique. Alors, ce choix assumé, vous avez travaillé dur. Désormais, vous souhaitez enregistrer une démo. De la fiabilité du micro dépend la qualité de votre production. Mais quel microphone choisir ?

Les microphones dynamiques

Populaires, ces micros se démarquent par leur solidité. Leur résistance aux bruits de manipulation engendre une transmission nette. Débarrassée des parasites, votre musique sera votre unique préoccupation. Atout majeur, ces micros encaissent de fortes pressions sonores sans saturer.

Shure reste la marque de référence. Ses modèles, comme le SM57, allient fiabilité et accessibilité. Ils sont recommandés pour les instruments à percussion ou les cuivres. Ils gèrent aussi les amplificateurs pour guitare électrique. Polyvalents, ces micros à bobine mobile ont toutefois un défaut. Moins sensibles aux aigus, ils minimisent le jeu des cordes.

Les microphones électrostatiques

Ces micros statiques offrent la captation la plus détaillée. Plus fragiles que les micros dynamiques, ils préfèrent les niveaux sonores peu élevés. Sensibles aux bruits de manipulation, ils demeurent constamment sur leur pied.

Cet aspect est renforcé par le besoin d’une alimentation fantôme. En revanche, ces micros pour instruments acoustiques s’adaptent à la batterie. Le ST1 de Prodipe, le B1 de Behringer ou le B1 Studio Projects satisfont les musiciens et les chanteurs. Chez Shure, des modèles munis de ports USB s’adaptent à l’enregistrement direct sur ordinateur.

Les microphones à électret

Performants et mobiles, ces micros se distinguent par leur miniaturisation. Progrès technique, le boîtier contient une pile et un circuit amplificateur. Les meilleurs modèles rivalisent de qualité avec les micros statiques.

Les trompettistes apprécieront le 4099 de DPA D qui supporte des pressions acoustiques intenses. Stable, son col-de-cygne permet divers placements et limite les rayures sur l’instrument. Cependant, pour tous les modèles, les impressionnantes prouesses des micros miniatures s’atténuent avec le temps.

Les microphones à ruban

Réputés pour leur finesse de retranscription, les micros à ruban satisfont la majorité des musiciens. Le son naturel respecte les variations. La palette des tonalités mieux captée, le résultat s’avère plus détaillé qu’avec un micro dynamique. Toutefois, la fragilité du micro impacte sa longévité.

Les déplacements répétés et les multiples manipulations lui nuiront. Exigeant, son usage nécessite un préampli avec une bonne réserve de gain. Réservés aux puristes par leur coût, les modèles comme le Prodipe Ribbon 1 Lanen sont réservés à un usage en intérieur.

Les critères de directivité

Au-delà de la technique et de la marque, les musiciens sélectionnent la zone de captation de leur micro. Cardioïde ou hypercardioïde, elle se concentre sur l’avant. Les micros canons permettent la captation d’une zone éloignée. La figure en 8 atteint l’équilibre entre l’avant et l’arrière. Seuls votre pratique et le rendu souhaité pourront vous décider.

Hormis pour les microphones à ruban, onéreux, un budget d’une centaine d’euros offre un micro au résultat satisfaisant. Les micros à électret proposent un bon rapport qualité-prix.

Votre instrument, votre méthode d’enregistrement guideront vos préférences. Certains instruments, comme l’harmonica, apprécient des micros spécifiques garants de qualité.