Bears Towers Kyma

Bear’s Tower, pouvez-vous nous parler du début de votre carrière, une anecdote, un déclic qui vous a poussé à vous lancer ?

Quand on a créé Bear’s Towers, Olivier n’était pas encore dans le groupe. Il nous filait un coup de main pour enregistrer des maquettes. Finalement il a intégré la formation tout naturellement, et c’est depuis son arrivée que le projet a réellement commencé à prendre forme.

Comment se passent vos répétitions et enregistrements ? (Lieu, durée, travail en équipe)

Nous répétons en moyenne 5 à 6h par semaine, chez notre producteur. On a la chance d’avoir un local proche de chez nous et dans lequel on peut travailler dans de bonnes conditions. Nos deux premiers albums ont été enregistrés également dans ce local, transformé en studio pour l’occasion.

A nos débuts, on répétait dans le garage d’Olivier, entre le congélateur et la tondeuse et on enregistrait dans le salon de Tommy et Nathan, sur un plancher qui grinçait chaque fois qu’on posait le pied dessus. On a gagné au change aha !

Faites-vous du live ? Comment cela se passe-t-il ? Avez-vous un agent ou contrat de tourneur/booking

A vrai dire, on est plus un groupe live que studio. C’est la partie qu’on préfère dans le projet Pendant 3 ans, on a tourné par nos propres moyens. Et depuis fin 2018, nous travaillons avec Alpine Records, booker et label, pour tout ce qui est booking.

Quelle est votre prochaine actualité ? Des choses à venir ?

On va pas mal bouger cet été, notamment à Belfort pour le FIMU, du côté d’Aix les Bains, Niort ou encore Lyon. On rentre également en studio cet été, mais on préfère rester discret dessus pour ne pas gâcher la surprise !

Avez-vous un label ? Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune talent pour en trouver un?

On a eu la chance de signer avec notre label actuel, Single Bel, dès notre 1ère année d’existence.

Il ne faut pas hésiter à frapper à toutes les portes, et ne pas désespérer quand elles restent fermées. C’est un travail long et fastidieux, qui demande beaucoup d’investissement mais qui est nécessaire si l’on veut signer. Il faut savoir s’entourer de personnes de confiance.  Ensuite, il faut également bien regarder les contrats, être conscient de ses engagements, prendre le temps de réfléchir et de consulter ses autres options. Il est très important aussi que le label et l’artiste aient la même vision artistique du projet.

Avec Internet, les talents ont aujourd’hui une grande liberté pour faire découvrir leurs oeuvres au public, quels sont les moyens / outils que vous conseillez ?

Les réseaux sociaux sont une fabuleuse vitrine pour faire voir son projet, mais aujourd’hui il y a tellement de talents, qu’il est difficile de sortir du lot. La communication est devenue quasiment aussi importante que l’aspect musical.

Toutes les plateformes de streaming sont aussi un outil très utile, surtout si on utilise les playlists. C’est un très bon moyen de faire découvrir sa musique.

Que pensez-vous des artistes qui faussent leurs stats en achetant des vues ou des streaming ?

Ce sont juste des personnes qui cherchent à gonfler leurs stats de la mauvaise façon aha !

Devenir célèbre, un objectif ou aboutissement selon vous?

Pour être honnête, aucun des deux. La célébrité est l’un des aspects du succès, qu’on le veuille ou non.