Sparky in The Cloud, pouvez-vous nous parler du début de votre carrière, une anecdote, un déclic qui vous a poussé à vous lancer ?

En un mot c’est « Berlin ». l’Eté 2009 après notre rencontre à Studio Gingko dans la Seine et Marne, proche de Paris, on a décidé d’aller à Berlin jouer dans la rue pour roder notre set.

A cette époque on jouait nos premières compositions mélangées à des reprises de delta blues, folk, soul et musique irlandaise. Un bon ami français qui vivait là-bas était partant pour nous montrer les bons ‘spots’ et il s’est même approprié le rôle de « passeur du chapeau » (merci Yoann!). Il nous a emmené un soir à Das Hotel, un bar / club à Kreuzberg, et comme on dit en anglais « the rest is history » !

Ce soir-là, accompagné d’un super percussionniste, Flavien Ramel, et après quelques bon rhums Vénézuéliens, on a joué un set vers 2h du matin et c’était fait. On peut dire que la magie de notre rencontre, notre musique et cette ville a été mutuellement comprise.

Comment se passent vos répétitions et enregistrements ? (Lieu, durée, travail en équipe)

On répète dans un local à Pantin et aussi des fois chez nous. En période de composition et enregistrement c’est quatre ou cinq jours par semaine. Avant de signer avec Zamora Productions on a enregistré deux EPs en auto-production et pour ça on a eu l’aide précieuse de notre ingénieur du son, Richard Cléret et son studio, un autre bon ami, Sebastien Bacchini et le label indépendant Coffee Break Records.

On a aussi pas mal enregistré chez Mathias avec lui en double-rôle : musicien et ingénieur. Depuis notre signature on a eu le plaisir d’être accueilli aux mythiques Studios Ferber à Paris pour finir l’EP qui sort en octobre 2016 ‘There’s a way to make things Brighter’.

Faites-vous du live ? Comment cela se passe-t-il ? Avez-vous un agent ou contrat de tourneur/booking

Depuis le début on est un groupe du live. On a joué d’abord dans la rue à Berlin, Paris et Londres et après dans les clubs et bars de ces villes, les concerts trouvés et organisés par nous-mêmes. Maintenant on travaille avec Zamora Productions pour nos bookings et ça se passe très bien ! Nos dates sont annoncées sur notre site-web (www.sparkyintheclouds.com) et notre facebook.

Quelle est votre prochaine actualité ? Des choses à venir ?

Plein de choses ! On joue le 1 septembre à Angers, le 15 septembre à Allones, le 1 octobre à Jouy le Moutier et le 27 octobre à FGO à Paris (plus d’info : . Le 27 octobre sera la sortie de notre EP « There’s a way to make things Brighter ». Et avant ça notre nouveau clip « Underneath » sortir sur nos réseaux sociaux. Notre premier album est en cours et sortira en 2017.

Avec Internet, les talents ont aujourd’hui une grande liberté pour faire découvrir leurs oeuvres au public, quels sont les moyens / outils que vous conseillez ?

Le grand intérêt avec Internet aujourd’hui c’est de pouvoir être généreux avec le public. On n’a plus de limites pour pouvoir partager tout ce qu’on veut et, avec le retour de nos lecteurs, de se sentir accompagnés, suivis même lors de processus qui sont généralement très personnels comme l’enregistrement par exemple.

Pour ce qui est des moyens utiliser, pour l’instant on reste sur les grands réseaux qui permettent de nous donner de la visibilité : Facebook, Youtube, soundcloud et notre site web. Rien de révolutionnaire aujourd’hui mais on a quelques idées en tête pour le futur…

Le téléchargement illégal, quel est votre avis sur le sujet ?

Je ne peux pas dire que nous ayons un avis tranché. Nous achetons de la musique dans les disquaires et des fois sur iTunes. Dans les disquaires on a le plaisir de chercher nos disques ou vinyles, de les trouver et de pouvoir apprécier la pochette et l’ordre des titres que l’artiste a choisi pour nous raconter son histoire.

Si on a les moyens c’est bien de soutenir la création et les artistes en achetant leurs produits. Par contre, si on n’a pas les moyens, c’est une très belle chose d’aujourd’hui que la musique peut être partagée comme elle est, et apprécier par tout le monde, sans discrimination de classe ou de statut social.