Difficile de trouver un film, un album depuis quelques jours…..Par peur de connaître le même sort, les sites similaires à Megaupload limitent leur service de partage de fichiers, voir le suppriment, et ont décidés de prendre des précautions. La fermeture avec fracas du plus gros site de partage, Megaupload, semble avoir donné froid dans le dos des concurrents.

Premier d’entre eux : Filesonic, qui a annoncé la fin de son service de partage de fichiers. Filesonic et Fileserve ont également supprimé le programme d’affiliation qui rémunère les internautes qui hébergent des fichiers fortement téléchargés. Ces programmes, inspirés par Megaupload, incitent à la mise à disposition d’oeuvres protégées par le droit d’auteur, estime la justice américaine.

Le site Megaupload, fermé par la justice américaine pour violation des droits d’auteur, était la « star » des sites de téléchargement et de streaming à travers le monde. Il se vantait de représenter à lui seul 4% du web et de rassembler chaque jour 50 millions d’utilisateurs. En France, selon une étude de novembre 2011, 4,5 millions d’internautes s’y rendaient chaque mois.

Fermé, ce site sera-t-il remplacé par d’autres ? Est-ce la normalité du téléchargement gratuit d’oeuvres qui s’est installée ?

Pour beaucoup d’internautes, certaines pages provenant de site illégaux ou incitant à de très mauvaises pratiques, sont tout simplement blacklistés par les moteurs de recherche. Alors pourquoi ces mêmes moteurs de recherches indexent-ils ces autres liens tout aussi illégaux dont ils connaissent le but principal : donner accès librement à des films et de la musique ?

Le fondateur des sites MegaUpload et MegaVideo estimait en 2011, que parce qu’il permet aux internautes de découvrir les contenus piratés hébergés, Google est davantage responsable du piratage que ses propres services d’hébergement de contenus. Le site Megaupload ne disposait pas de moteur de recherche, simplement un service d’hébergement.

Imaginez un monde où tout ce qui se produit serait gratuit, il n’y aurait qu’à aller se servir… jusqu’à la disparition de toute notre industrie. Il était temps de rappeler à toutes et à tous que derrière la musique, il y a des artistes, des emplois, des familles, et que tout ne peut pas être gratuit.